La rencontre des ministres des Finances du G7 à Iqaluit, au Nunavut, s'est conclue samedi sans qu'un consensus ait été atteint sur la manière dont les pays devraient procéder pour remédier aux problèmes du système financier.
Mais les ministres présents se sont tout de même entendus sur un certain nombre de sujets moins épineux, notamment sur le fait qu'il était trop tôt pour les gouvernements de mettre fin aux mesures d'aide pour relancer l'économie ou encore que les Etats, particulièrement la Chine, devraient adopter une monnaie flexible.
Même si les ministres n'ont pas réussi à se mettre d'accord sur la manière dont il fallait aider le système financier, plusieurs pays y sont allés de recommandations individuelles.
Par exemple, la Grande-Bretagne a mis en place une taxe importante sur les bonis des banquiers et les Etats-Unis ont proposé la mise en place de nouvelles réglementations, notamment, l'interdiction aux banquiers de faire des transactions avec leurs propres actifs. Cette dernière idée a été jugée inutile par certains ministres présents à la rencontre.
Vendredi, l'hôte de la rencontre, le ministre canadien des Finances, Jim Flaherty, a réitéré l'importance de s'entendre sur la mise en place d'une réglementation relativement uniforme dans le domaine bancaire, notant que certaines des propositions n'étaient pas "complètement consistantes".