Pour le trimestre terminé le 30 avril, le bénéfice net de la Laurentienne s’est chiffré à 21,2 millions de dollars (76 cents par action), lui qui était de 25,1 millions de dollars (93 cents par action) lors de la période correspondante il y a un an.
Les revenus totaux ont atteint 154,8 millions de dollars, par rapport à 155,5 millions de dollars l’an dernier.
«Le contexte économique difficile et les taux d'intérêt exceptionnellement bas ont nui à la rentabilité de la Banque au cours du dernier trimestre. Toutefois, les mesures mises en oeuvre pour rétablir la croissance des revenus ont commencé à générer des résultats. En outre, la qualité du crédit, qui s'était détériorée depuis la fin de l'exercice financier 2008, s'est très bien maintenue au cours du trimestre», a déclaré le président et chef de la direction de la Banque Laurentienne, Réjean Robitaille, dans un communiqué.
La marge nette d’intérêt a atteint un plancher de 1,92% au cours du trimestre.
Malgré tout, la direction de la Laurentienne se félicite de la «croissance record» des prêts et des dépôts durant le trimestre.
Les prêts et acceptations bancaires ont augmenté de plus de 307 millions de dollars au cours du trimestre. Près de 65 % de cette augmentation provient des prêts hypothécaires résidentiels.
De plus, les volumes de dépôts totaux ont connu une croissance de 1,7 milliard de dollars, grâce entre autres à l’arrivée du compte d'épargne libre d'impôt (CELI) et à la vente de certificats de placement garanti (CPG).
Le titre de la Banque Laurentienne reculait de 50 cents (1,63%) à 30,25 dollars à la Bourse de Toronto peu après l’ouverture des marchés.