Témoin de la migration des revenus publicitaires vers des plateformes numériques à l’extérieur du Canada et des difficultés financières des médias, Desjardins a décidé d’aller à contre-courant avec ses investissements.
« Nous souhaitions nous assurer que nos dollars investis en placement numérique bénéficiaient au maximum à l’écosystème médiatique local, régional et national », explique celui qui a développé ce système chez Desjardins, Jean-Sébastien Prénovost.
Elle concentrera donc ses investissements dans les pages numériques de plus de 500 médias locaux, provinciaux et nationaux et applications qui rejoignent un marché qui correspond à ceux visés par ses campagnes publicitaires.
« 60-70 % de nos investissements publicitaires programmatiques iront directement dans les poches des éditeurs et diffuseurs de contenu, alors que cette proportion pouvait être beaucoup moins élevée dans le passé », mentionne le leader de pratique programmatique dans un communiqué.
Cette nouvelle approche n’empêchera pas toutefois la Caisse de déployer une campagne publicitaire sur les réseaux sociaux ou les moteurs de recherches qui ne sont pas canadiens.