Ce qui s'est soldé par une augmentation du nombre de radiations et par une augmentation des pertes de l'ordre de 50 à 100 points de base. Cela pourrait représenter des pertes annualisées allant jusqu’à 800 millions de dollars pour l'ensemble du secteur, selon le rapport le plus récent de Nilson, daté de février 2008.
Les institutions financières perdent en moyenne un peu moins de 4 % de la valeur des créances de cartes de crédit au Canada, ce qui est bien inférieur aux taux que connaissaient les sociétés américaines correspondantes (6 % et plus).
Cependant, cette relative surperformance pourrait être mise à mal oar la crise économique. Deloitte fait remarquer que le ratio dette-revenu disponible des consommateurs canadiens a dépassé 130%, un taux actuellement plus élevé qu'aux États-Unis. Et, depuis 2004, les soldes de cartes de crédit ont gonflé de 40%, signalant un probable excès d’endettement.
L’étude de Deloitte a été menée auprès d’émetteurs de cartes de crédit qui comptent pour 54% des soldes de cartes de crédit au Canada.
À surveiller bientôt.