«Dès lors que c’est officialisé, ça se fait très vite», affirme Christian Deblock, économiste et directeur du Centre d’études sur l’intégration et la mondialisation à l’UQAM.
Même avant la signature du président, M. Deblock affirmait que le plan était déjà enclenché. «Maintenant que c’est passé à la Chambre des représentants, le Trésor est déjà en marche», disait-il.
Selon lui, les entreprises et les institutions financières allaient déjà se précipiter au Trésor : «il y a une sélection qui devra être faite, qui a déjà dû commencer d’ailleurs».
M. Deblock précise que même si le Trésor a maintenant les mains libres pour racheter les titres invendables des banques, il devra toutefois continuer à faire rapport au Congrès.
«Maintenant le problème va se déplacer des États-Unis vers l’Europe», conclut-il.