La Russie est sur le point de renoncer à la pièce de 1 kopeck, dont la fabrication coûte 47 fois sa valeur intrinsèque.
La demande est venue de la Banque centrale russe, qui souhaite arrêter de frapper les pièces de 1 kopek. Et ce pour deux raisons : elles coûtent cher à fabriquer et elles ne servent «presque à rien».
Aujourd’hui, la commission des marchés financiers de la Douma d'Etat – la chambre basse du parlement – s'est prononcée en faveur de l'arrêt de la fabrication de la pièce de 1 kopeck. La fin du «sou noir» russe est donc programmée…
La Banque centrale russe s’est auusitôt attelée à un nouveau cheval de bataille : supprimer la pièce de 5 kopeks. Et ce, pour les deux mêmes raisons, le coût de fabrication de chaque pièce de 5 kopecks étant, quant à lui, de 69 kopecks.
Mais cette bataille est loin d’être gagnée d’avance. En effet, plusieurs économistes russes ont dit craindre qu’une telle mesure alimenterait l’inflation.