«Même s’il reste beaucoup de difficultés et de travail en vue, je garde confiance dans l’économie américaine qui, grâce à sa vitalité intrinsèque et aux mesures adoptées, émergera avec une vigueur renouvelée», a déclaré Ben Bernanke.
Le préambule à la relance économique sera la stabilisation des marchés monétaires et financiers, dit-il. Cependant, cela ne va pas se produire tout de suite. Le dégel du crédit se produira progressivement. C’est de la rapidité de ce dégel que dépendra le rythme de croissance dans les prochains trimestres.
Le principal obstacle demeure le marché immobilier qui s’affaiblit toujours. De plus, des ralentissements significatifs ont été enregistrés au niveau de la consommation, de l’investissement et de l’emploi.
Quant au secteur export qui avait soutenu l’économie américaine au début de la crise, il s’affaiblit aussi en fonction du ralentissement économique dans les pays acheteurs des biens et services américains.
Le facteur positif qui apporte un brin de lumière au tableau est la baisse des prix des matières premières qui allège les pressions inflationnistes.