Ces pertes étant en partie équilibrées par le réajustement sur Enron, le résultat trimestriel de la Banque TD devrait baisser légèrement à 1,22 dollars par action pour le dernier trimestre de l’exercice.
La plus grande proportion de ces pertes, soit 350 millions de dollars après impôts, provient de l’activité de négociation de crédit. Compte tenu de la détérioration de la liquidité sur les des marchés, les écarts de prix se sont creusés entre les marchés des actifs et les marchés des produits de protection du crédit. Les valeurs des positions prises par la Banque TD se sont détériorées.
Malgré ces réévaluations négatives attribuables aux conditions de marché, la Banque TD s’est dit confiante de la qualité intrinsèque de ces actifs qui, dit-elle, apportent toujours de bons rendements. La Banque TD a cependant mis un frein à ces activités de négociation de crédit.
L’autre partie des pertes, soit 153 millions de dollars, dans les activités de titrisation ainsi qu’aux performances négatives de certains placements du groupe.
Le coup de pouce aux bénéfices est venu du dossier Enron sur lequel la Banque TD avait inscrit des charges pour réclamations dans le passé. L’évolution favorable de la jurisprudence lui permet de réduire le montant des provisions passées, permettant à la Banque TD d’inscrire des ajustements positifs de 323 millions de dollars après impôts à ses bénéfices.
La Banque TD réaffirme sa confiance dans son modèle d’affaires de banque de réseau. Le groupe passera le seuil de bénéfices de 4 milliards de dollars en 2008.
Les résultats finaux pour le trimestre seront publiés le 4 décembre.