L’an dernier, les banques américaines ont enregistré des profits rarement atteints auparavant. Ceux-ci se sont en effet chiffrés à 119,5 milliards de dollars américains, soit le niveau le plus haut depuis 2006, c’est-à-dire juste avant la crise financière qui s’est traduite par la suite par une récession mondiale.
Rien que pour le dernier trimestre de 2011, les profits des banques des États-Unis se sont élevés à 26,3 milliards de dollars américains, en progression de 23% en glissement annuel, d’après les données de la Federal Deposit Insurance Corp. En tout, 63% des banques ont amélioré leurs résultats financiers au courant de l’année. Et seulement 19% n'ont pas été rentables.
Fait intéressant à souligner : ce bond revient surtout à la performance des plus grandes banques, à savoir celles dont les actifs dépassent les 10 milliards de dollars américains. De fait, ces banques ne représentent que 1,4% du nombre des banques implantées aux Etats-Unis, mais aussi 81% des profits globalement enregistrés en 2011… Parmi ces banques figurent Bank of America (BofA), Citigroup, JPMorgan Chase et Wells Fargo.
(Avec Presse Canadienne.)