Le fabricant de médicaments américain Merck a annoncé vendredi qu'il pourrait supprimer jusqu'à 11 830 emplois, et ce en dépit du fait que ses profits nets ont presque triplé au deuxième trimestre.
Le géant américain amorcera sous peu une nouvelle restructuration qui éliminera entre 12 et 13 pour cent de sa main d'oeuvre totale d'ici 2015, soit de 10 920 à 11 830 des quelque 91 000 postes actuels.
Dans la foulée de l'acquisition de Schering-Plough, en novembre 2009, Merck avait déjà amorcé la suppression de près de 20 000 emplois. L'entreprise a indiqué vendredi qu'elle était en voie d'atteindre les objectifs de la mesure _ des économies annuelles de 3,5 milliards $ US _ d'ici la fin de 2012.
On ne sait pas quelles seront les répercussions de ces nouvelles compressions au Canada, où Merck compte plus de 1600 employés. Le siège canadien de l'entreprise est établi à Montréal.
Merck a enregistré un bénéfice net de 2,02 milliards $ US (65 cents par action) au deuxième trimestre, contre 752 millions $ US (24 cents par action) il y a un an. En excluant les éléments exceptionnels, les résultats ont respecté les attentes des analystes financiers, qui tablaient sur un bénéfice par action de 95 cents US.
Les revenus ont totalisé 12,15 milliards $ US, en hausse de sept pour cent. L'action de Merck a clôturé à 34,13 $ US vendredi, en baisse de 2,3 pour cent, à la Bourse de New York.