Le fabricant montréalais d'équipements médicaux ART Recherches et Technologies Avancées a annoncé qu'il réduit sa main d'oeuvre dans le but d'abaisser ses frais d'exploitation de 43 pour cent.
La firme est aussi à étudier plusieurs options stratégiques, dont la vente d'une partie ou de la totalité de ses actifs.
Ces coupes toucheront 35 employés, dont 15 mises à pied, démissions ou abolitions de postes.
ART se décrit comme un chef de file en développement de produits d'imagerie optique moléculaire destinés aux industries des soins de la santé et pharmaceutique.
Le ministre fédéral des Travaux publics, Christian Paradis, avait annoncé en juillet l'octroi à ART d'un prêt remboursable de 500 000 $ pour la commercialisation internationale de ses produits. A ce moment, M. Paradis avait déclaré que la commercialisation des appareils Optix MX3 et SoftScan pourrait créer 61 emplois à long terme.
Le gouvernement avait toutefois précisé que ce programme de commercialisation nécessiterait un investissement de 5 millions $.
Cinq semaines plus tard, ART avait rendu public des états financiers révélant que ses revenus pour le trimestre se terminant le 30 juin avaient été de 1 million $, contre 1,2 million $ un an plus tôt. ART avait alors enregistré une perte nette de 1,1 million $, ou 1 cent par action, soit environ la même performance que l'année précédente.
ART a précisé jeudi qu'elle a retenu les services de la firme KPMG à titre de conseiller financier afin que ce cabinet l'aide à faire l'examen des options stratégiques qui s'offrent à elle, notamment une restructuration de son capital, une vente de la totalité ou d'une partie de son actif, ou la restructuration de son exploitation.
Dans le cadre de cet examen, le conseil d'administration de ART a autorisé la recherche de tiers intéressés à faire l'acquisition de la compagnie ou à fusionner avec elle.