En point de presse à Atlanta, où il participe au plus important congrès mondial de l'industrie, Bio 2009, M. Charest a déclaré qu'il faut mieux organiser l'information que le Québec désire diffuser aux chercheurs de la province
La question du financement est évidemment un défi de taille, et c'était le cas bien avant la crise financière qui a éclaté l'automne dernier.
Même des investisseurs institutionnels comme la Caisse de dépôt et placement ou le Fonds de solidarité se sont montrés plus réticents face au secteur ces dernières années. Ce sont le plus souvent les petites biotechs qui ont écopé: les fonds de capital de risque ont préféré réinjecter des liquidités dans des entreprises avec lesquelles ils travaillaient déjà plutôt que se lancer dans l'inconnu.
Le gouvernement espère renverser la vapeur avec un train de mesures annoncées dans le dernier budget: la mise sur pied de Teralys, un fonds de capital de risque qui doit être doté, à terme, de 825 millions $, la création de trois fonds d'amorçage et le lancement d'un nouveau Régime d'épargne-actions (REA II).
Jean Charest a dit suivre de près la vague de fusions-acquisitions qui frappe l'industrie pharmaceutique, mais il ne craint pas que le phénomène fasse trop de dommages au Québec, où sont présentes les dix plus importantes multinationales du secteur.
De plus, M. Charest a confirmé qu'il préparait un voyage dans la capitale américaine pour rencontrer des officiels de la nouvelle administration, à l'image de celui qu'il avait effectué en 2005.