La réduction de la main-d'oeuvre touchera les postes en recherche fondamentale et préclinique ainsi que les fonctions administratives, a précisé l'entreprise montréalaise.
De plus, la suspension des activités de recherches et de développement en virologie a également permis à Ambrilia Biopharma d'éliminer des dépenses liées à des honoraires d'impartition et d'expert-conseil. Grâce à ces mesures, Ambrilia espère réduire ses dépenses mensuelles d'environ 400 000 $.
Selon le président et chef de direction de l'entreprise, Philippe Calais, la décision a été difficile à prendre, mais il l'a jugée nécessaire dans un contexte où les liquidités d'Ambrilia suffiront moins de 12 mois et les conditions du marché sont difficiles.
M. Calais a ajouté que son entreprise estime que la stratégie de cession d'actifs offre de meilleures chances de succès. Elle lui permettrait d'obtenir des capitaux non dilutifs et ainsi d'allonger la période durant laquelle elle n'a pas besoin de lever des capitaux. A l'aboutissement de ces mesures, Ambrilia pourra alors étudier divers choix stratégiques en regard de son portefeuille d'antiviraux.
Ambrilia Biopharma se consacre à la découverte et au développement de nouveaux traitements pour les maladies virales et le cancer.
Son action a retraité lundi d'un cent, soit 8,3 pour cent, à la Bourse de Toronto, où elle a clôturé à 11 cents.