Son bénéfice net au premier trimestre de 2009 s’est établi à 7,2 millions de dollars ou 19 cents par action, comparativement à 9,2 millions de dollars 0,25 cents par action à la même période en 2008.
Moins de vent et moins d’eau ont entrainé des baisses de la production dans les secteurs éolien et hydroélectrique. Auxquelles s’ajoutent des arrêts ciblés des centrales thermiques alimentées en résidus de bois lors des périodes hors pointe.
La production d’électricité chute de 11%, mais Boralex parvient malgré tout à afficher des revenus en hausse de 5% grâce à la dépréciation du dollar canadien et à l'augmentation du prix de vente moyen de l'électricité.
Le bénéfice avant impôts, intérêts et amortissements s’est établi à 21 millions de dollars au premier trimestre de 2009 par rapport à 23,9 millions de dollars au même trimestre en 2008.
Patrick Lemaire, président et chef de la direction de Boralex prévient que la compagnie ne parviendra pas à égaler en 2009 les performances de 2008 qui aura été une année record.
Mais la conjoncture n’a pas entamé la volonté de croître de la direction de Boralex. La compagnie continue de miser sur le développement, ce qui explique d’ailleurs une partie de la baisse du bénéfice.
«La santé financière et la fiabilité opérationnelle de Boralex permettent d'envisager un avenir prometteur pour les projets de développement de l'entreprise. Malgré la récession, Boralex est à l'affût des occasions d'affaires que la conjoncture provoque», affirme Patrick Lemaire.
À cet égard, Boralex entend poursuivre son projet de mettre en service la phase I de 40 MW du site éolien Thames River situé en Ontario au cours du troisième trimestre.