La direction de Tembec avait demandé des modifications qui auraient, selon elle, «amélioré la compétitivité de l'usine» en jouant sur les coûts de main-d’oeuvre et «permis de lancer de profondes transformations structurelles».
À cet égard, Tembec a rencontré les représentants locaux et régionaux des Métallurgistes unis d'Amérique (MUA) et du Syndicat canadien des employées et employés professionnels et de bureau au début d'août et de nouveau la semaine dernière, en présence du conciliateur mandaté par le ministère du Travail. Mais aucun accord n’a été conclu à l’issue de ces rencontres.
«D'autres usines devront fermer et celles qui resteront devront améliorer leur compétitivité pour assurer leur survie», a dit Chris Black, vice-président exécutif et président du groupe
des papiers, de Tembec.
La direction de Tembec a indiqué qu'elle était prête à reprendre les négociations «dès que les MUA manifesteront leur intention d'aborder sérieusement les questions clés, et en particulier celle de «la réduction immédiate et sensible du coût de main-d'oeuvre par tonne produite».