Dans de récentes lettres envoyées à tous les fournisseurs, le chef de la direction de Tembec, James Lopez, a menacé de rompre tout lien avec eux, à moins qu'ils n'acceptent de baisser leurs prix à compter du 1er février.
Tembec souhaite que ses fournisseurs de services absorbent une réduction de 20 pour cent et que ceux de matériel consentent à une diminution de 10 pour cent.
M. Lopez a écrit que "le déclin rapide de la demande pour tous nos produits de base a forcé Tembec et ses compétiteurs à réduire la production afin de s'ajuster à cette baisse extraordinaire de la demande".
"En dépit de ces réductions, les prix pour nos produits de base ont chuté de façon prononcée dans la plupart des cas. Cela a forcé Tembec à se serrer la ceinture, et nos fournisseurs devront faire la même chose", a-t-il ajouté.
Tembec avait fait une requête similaire l'an dernier.
D'autres entreprises du secteur forestier ont aussi imploré leurs fournisseurs d'abaisser leurs prix afin de les aider à faire face aux menaces qui pèsent sur l'industrie, a indiqué Paul Quinn, analyste chez RBC Marchés des capitaux.
D'autre part, Tembec a indiqué que 200 travailleurs mis à pied à ses scieries de La Sarre et Taschereau reprendraient le travail pour une période de deux mois, à compter du 2 février. L'entreprise a besoin de ces employés, inactifs depuis le 14 novembre, afin de faire chuter ses stocks.
A la Bourse de Toronto, mardi, le cours des actions de Tembec a terminé la journée à 1,20 $, en hausse de huit cents, soit un peu plus de sept pour cent, comparativement au taux de clôture de la veille.