Talisman Energy a décidé de faire des Amériques et de l'Asie du Pacifique ses deux principales régions d'activité et compte se départir de jusqu'à 3 milliards $ d'actifs au cours des 18 mois à venir.
Le nouveau chef de la direction de l'entreprise de Calgary, Hal Kvisle, a affirmé à des investisseurs, mercredi, que le reste du portefeuille de Talisman serait développé, cédé ou exploité dans le cadre de partenariats.
M. Kvisle a ajouté vouloir procéder aussi rapidement que possible afin de se concentrer sur les deux régions clés, mais que des obstacles demeuraient avant d'y parvenir.
En septembre, M. Kvisle, ex-chef de la direction chez TransCanada, a mis un terme à sa retraite afin d'assumer la direction de Talisman. Il était déjà membre du conseil d'administration de la société énergétique.
Face à l'impatience des investisseurs quant au cours de l'action et aux objectifs ratés en matière de production, Talisman a depuis établi une nouvelle stratégie davantage axée sur l'amélioration des activités et la réduction des coûts que sur la recherche de sites d'exploration risqués à l'étranger.
À la Bourse de Toronto, mercredi après-midi, les actions de Talisman Energy valaient 12,63 $, en hausse de neuf cents par rapport à leur précédent cours de clôture.
La société avait déjà réduit son budget de dépenses en immobilisations à trois milliards $ cette année, une baisse de 25 pour cent par rapport à 2012. Talisman avait attribué cette réduction à la vente, l'an dernier, de la plupart de ses activités en mer du Nord au géant chinois Sinopec pour 1,5 milliard $.
Talisman a en outre récemment licencié 90 employés à son siège social de Calgary, une décision qu'elle a expliqué par la faiblesse des prix du gaz naturel en Amérique du Nord. Elle compte toujours 1500 employés au Canada, dont environ 1200 à Calgary.