Au lendemain de la fin des négociations entre Shell et Delek pour la vente de la raffinerie de Montréal-Est, Ottawa n'a pas l'intention d'intervenir pour empêcher la conversion des installations en terminal pétrolier.
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Pour le gouvernement, il s'agit de négociations d'affaires entre des entreprises privées.
Le ministre d'État de l'Agence de développement économique du Canada pour les régions du Québec, Denis Lebel, a expliqué mardi que le gouvernement est en faveur de la libre entreprise.
Se contentant de dire que le ministre des Ressources naturelles Christian Paradis continue de surveiller le dossier de près, M. Lebel a ajouté que le gouvernement fédéral n'a nullement l'intention de se substituer aux entreprises privées concernées par cette transaction.
Shell Canada a annoncé lundi qu'elle allait poursuivre la transformation de sa raffinerie en terminal d'importation de pétrole.
Le raffineur américain Delek avait manifesté son intérêt dans le passé pour la raffinerie montréalaise puis s'était retiré des pourparlers. Des discussions avaient repris entre les deux entreprises il y a environ 10 jours, pour achopper à nouveau lundi.
Shell affirme avoir tenté de vendre depuis plus d'un an ses installations de l'est de Montréal.
Elle avait initialement annoncé la fermeture de sa raffinerie, qui employait 800 personnes, le 7 janvier dernier.