Les spéculations annonçant une hausse imminente de la production par les pays membres de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP) ne se sont pas avérées, mercredi, ce qui a provoqué une hausse du prix du baril de pétrole brut.
À la surprise de plusieurs analystes, l'OPEP a annoncé un maintien de la production actuelle. Les pays faisant partie de l'OPEP contrôlent environ 40 pour cent de la production mondiale de pétrole; leurs représentants sont réunis ce mercredi, à Vienne.
À la bourse NYMEX de New York, le prix du baril avait d'abord chuté d'environ 1 $ mercredi, à un peu plus de 98 $ US, en raison des rumeurs. Cependant, à l'annonce de l'OPEP, il a bondi pour franchir la barre des 100 $ US.
Vers 13h10, le baril de brut gagne 2,52 $ US, ou 2,54 %, à 101,61 $ US.
Le principal producteur, l'Arabie saoudite, avait déjà mentionné sa préférence pour un prix du baril d'entre 70 $ US et 80 $ US alors que le deuxième producteur, l'Iran, s'opposait à une hausse de la production.
De janvier à avril derniers, le prix du baril a augmenté de 25 pour cent.
Aux États-Unis, les inventaires de pétrole brut ont chuté de quelque 5,5 millions de barils la semaine dernière, bien davantage que les prévisions préalables des analystes.
Entre-temps, le prix moyen du litre d'essence ordinaire s'élève, mercredi, à 129,5 cents au Québec, selon le site Web essencemontreal.com.