La mine de Oyu Tolgoi en Mongolie deviendra l’un des trois plus importants gisements d’or, selon une étude citée par la vancouvéroise Ivanhoe Mines, qui exploite ce site en collaboration avec Rio Tinto. Entre 2013 et 2023, ce projet pourrait produire plus de 650 000 onces d’or.
L’investissement n’est toutefois pas sans risque. Même si son sous-sol est extrêmement riche, la Mongolie serait l’un des dix pays les moins accueillants, selon l’Institut Fraser. Toutefois, plusieurs de minières étrangères s’y sont installées.
La gestion du gouvernement serait très hésitante, et les vieux réflexes communistes ne se seraient pas dissipés depuis la fin du régime communiste, il y a 20 ans. D’ailleurs, la minière aurait attendu plus de 9 ans avant d’obtenir l’autorisation d’exploiter le site.
Ivanhoé devra investir plus de 4,6 milliards dans ce projet. Invanhoe et Rio Tinto possèdent 66% du projet alors que le reste est détenu par le gouvernement mongolien. Du 66% détenu par Invanhoé, 22% est détenu par Rio Tinto.
Avec Bloomberg, le Globe and Mail et La Presse