Les quelque 800 travailleurs de l'usine Rio Tinto Alcan à Alma, au Saguenay-Lac-Saint-Jean, votent jusqu'à vendredi matin sur les offres patronales "finales".
Les résultats seront dévoilés en conférence de presse vendredi, mais les syndicats en négociation de l'aluminerie ont recommandé à leurs membres de rejeter les offres finales de l'employeur.
Avec la convention collective qui vient à échéance le 31 décembre à minuit, un débrayage ou un lock-out pourrait être déclenché dès le jour de l'An.
Un porte-parole du syndicat des travailleurs de l'aluminium d'Alma, Marc Maltais, a souligné que les trois syndicats en négociation avaient déjà en mains des mandats de grève votés de façon presque unanime.
Aux yeux des syndicats, la question de la sous-traitance pose toujours problème. Ils craignent de voir des entreprises sous-traitantes être utilisées si les employés décidaient de déclencher la grève.
Les deux parties ne sont plus en négociations, puisque les dernières offres ont été qualifiées de finales par l'employeur.