Les marchés semblent d'ailleurs donner raison à BHP Billiton dont le titre prend plus de 18% peu avant midi.
Le chef de la direction de BHP, Marius Kloppers, a déclaré à Bloomberg que la combinaison d’une dette nouvelle de 40 milliards de dollars nécessaire à l’acquisition et des obstacles liés à la régulation rendait l’offre de 66 milliards «trop risquée à un moment où le ralentissement de l’économie mondiale réduit la demande pour les matières premières».
Plus tôt en matinée, le titre de Rio Tinto a plongé de 43% à Londres, tandis que les parts de l’australienne BHP haussaient de 21%.
Lorsque BHP avait annoncé son intention d’acheter Rio Tinto, le prix des marchandises atteignait des niveaux records et le S&P 500 approchait de son sommet.
Douze mois plus tard, Kloppers est confronté à une baisse de 50% du prix du cuivre et à un déclin de 45% du prix du pétrole, alors que les grandes économies mondiales traversent leur première récession simultanée depuis la Deuxième Guerre mondiale.