Le président de Potash, Bill Doyle, encaisserait quelque 455 millions $US de la vente de ses 3,43 millions de titres si BHP achetait le producteur de potasse. En plus, M. Doyle recevrait une prime de départ d’environ 28 millions $US.
«Je crois qu’on peut avancer que ce serait le plus gros montant qu’un dirigeant aurait obtenu lors de la vente d’une entreprise», affirme à Bloomberg Paul Hodgson, chercheur de la The Corporate Library dans l’État du Maine.
Selon la Coporate Library, Lee Raymond, ancien d’Exxon Mobil, est le dirigeant qui a reçu le plus à son départ avec 351 millions $US. Hank McKinnell, ancien de Pfizer, occupe la deuxième place avec 213 millions $US.
M. Doyle n’a toutefois pas semblé pressé de passer à la caisse. «Je ne dis pas que je suis contre une vente, mais je m’oppose à ce qu’on vole notre entreprise. Cette offre est tellement opportuniste qu’elle n’amène rien de positif à la négociation», a résumé Bill Doyle, dirigeant de Potash, qui réagissait à l’offre d’achat de BHP Billiton en conférence téléphonique mardi.
Potash est toutefois plus ouvert à la discussion depuis que BHP s’est lancé dans une offre d’achat hostile. Son conseil d’administration a annoncé ce matin qu’elle discuterait avec BHP avant d’effectuer une proposition finale aux actionnaires.