Le lithium est «un bijou» encore non exploité pour le Québec, selon le premier ministre François Legault.
Dans un discours devant les jeunes caquistes réunis dimanche en congrès à Sherbrooke, M. Legault a rêvé d'un Québec qui exporterait ses batteries de lithium partout dans le monde et qui serait un chef de file en matière de transports au XXIe siècle.
Il a souligné que le Québec compte le troisième plus gros gisement de lithium au monde, un métal essentiel à la fabrication de batteries pour les véhicules électriques.
Avec d'autres métaux stratégiques qu'on retrouve aussi sur le territoire québécois, il serait possible de construire des «batteries 100 pour cent québécoises», a-t-il évoqué.
«On a le potentiel de prendre notre place dans cet énorme marché», a dit M. Legault.
Il mise également sur le secteur de l'intelligence artificielle en pleine expansion à Montréal pour que le Québec puisse aussi se distinguer dans le domaine des véhicules autonomes.
Avec les ressources hydro-électriques abondantes, le premier ministre espère ainsi pouvoir réduire les importations d'hydrocarbures du Québec, qui s'élèvent à 10 milliards $ par an.
«Donc d'ici 2050, on pourrait pomper notre électricité dans nos batteries et se déplacer grâce à notre expertise», a-t-il conclu, en évoquant le thème du congrès des jeunes caquistes, «Horizons 2050».