La Caisse de dépôt et placement du Québec et tous les plus importants fonds de pensions canadiens dénoncent la prime de 11,9 M$ versée au coprésident de la Société aurifère Barrick, John L. Thorton, nommé en juin 2012. Le bas de laine des Québécois joint sa voix à celle de six autres importants investisseurs institutionnels.
« Une telle somme, à notre connaissance, constitue un précédent pour une prime d’embauche à un président du coprésident du conseil et s’ajoute à d’autres formes de rémunération pour totaliser 17 M$ en 2012 », écrivent les institutions dans un communiqué conjoint.
« Cette rémunération ne respecte pas le principe de gouvernance de la rémunération liée au rendement et est donc disproportionnée. Un tel précédent est préoccupant au sein des marchés financiers canadiens. »
Les sept institutions ont l’intention de s’opposer à la résolution consultative sur la rémunération des membres de la haute direction et elles voteront contre l’élection des administrateurs membres du comité de la rémunération.
Dans le groupe d’investisseurs, on trouve notamment l’Office d’investissement du régime de pensions du Canada (OIRPC), le régime de retraite des enseignants de l’Ontario (Teachers’) et Hermes.