Le ministre des ressources naturelles, Clément Gignac, estime qu'il manque toujours des données afin de décider si Hydro-Québec poursuivra la réfection de la centrale Gentilly-2 ou si elle fermera.
"Nous attendons que la rénovation de la centrale de Pointe-Lepreau soit terminée pour voir quels auront été les coûts. Nous voulons aussi voir ce qui se passera à son redémarrage, une fois que l'on aura appuyé sur le bouton", a indiqué monsieur Gignac aux Affaires.
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Le ministre réagissait notamment à un dossier de La Presse sur la situation de la centrale nucléaire de Gentilly.
Évaluée à 1,9 G$ les coûts de rénovation de Gentilly-2 ont grimpé à 2,5 G$ lors d'une nouvelle évaluation réalisée en 2012, ce qui a fait passer ses coûts de production de 7,2 cents à 11 cents le kilowattheure.
"Nous avons toujours dit que nous avions un préjugé favorable pour le redémarrage, mais, face à l'explosion des coûts de Pointe-Lepreau, qui fonctionne avec une technologie similaire, nous voulons avoir tous les faits en main", a poursuivi Clément Gignac.
Le ministre estime qu'une décision devrait être prise à l'automne dans le dossier, et précise qu'elle devra être prise avant la fin de l'année, en raison de la durée de vie de la centrale.
Au Nouveau-Brunswick, la centrale de Pointe-Lepreau devrait normalement redémarrer à l'automne. Le coût de sa réfection devait initialement atteindre 1,4 G$ et s'échelonner sur 18 mois. Le projet est en retard de trois ans sur son échéancier et affiche un dépassement de coûts de 1 G$.