L'action de Questerre qui a chuté de près de 14% vendredi remonte la pente à la Bourse de Toronto.
L’action a lourdement chuté vendredi après que son président et chef de la direction eut déclaré au Globe and Mail que l'industrie du gaz de schiste était virtuellement immobilisée au Québec.
L'entreprise établie à Calgary a alors vu la valeur de son titre baisser de 27 cents, pour clôturer à 1,67 $ à la Bourse de Toronto. Un peu moins de 5,2 millions d'actions avaient été échangées durant la journée.
L'action avait subi une perte encore plus importante il y a deux semaines, chutant de 71 cents (28 pour cent de sa valeur) après que Questerre eut fourni une mise à jour concernant ses activités dans les basses terres du Saint-Laurent. Cette mise à jour annonçait notamment que certaines commandes d'équipement avaient été repoussées en raison de coûts plus élevés que prévu.
Le Globe and Mail rapportait vendredi que le président et chef de la direction de Questerre, Michael Binnion, avait affirmé que l'industrie québécoise du gaz de schiste était virtuellement immobilisée par le bas prix du gaz naturel et les coûts élevés d'exploitation.
M. Binnion offrait cette réponse aux Québécois qui souhaitaient l'imposition d'un référendum sur l'industrie.
Selon le directeur financier de Questerre, Jason D'Silva, l'opposition à laquelle fait face son entreprise dans la province de Québec est causée par le fait qu'il n'existait jusqu'à ce jour aucune industrie pétrolière ou gazière sur le territoire.
"Une des choses que nous avons essayé de faire, c'est d'aider les Québécois à comprendre comment le gaz de schiste est exploité ailleurs en Amérique du Nord", a-t-il indiqué.
En début de journée, Questerre Energy prend 4,19%, ou 7 cents, pour se transige à 1,74 $.