Les ménages canadiens devront vraisemblablement débourser 12 milliards $ de plus à la pompe cette année, alors que les prix de l'essence s'approchent des records établis en 2008, affirme Marchés mondiaux CIBC dans un rapport.
Cela représentera quelque 950 $ par ménage en dépenses d'énergie supplémentaires en 2011, si la tendance actuelle se maintient.
Benjamin Tal, économiste en chef adjoint à la Banque CIBC, estime que la consommation d'essence des Canadiens changera peu à court terme, si le passé est garant de l'avenir. Il croit plutôt que les gens moins à l'aise financièrement modifieront leurs habitudes alimentaires.
Selon M. Tal, les gens auront tendance à manger à l'extérieur moins souvent et à choisir plus soigneusement leurs articles lorsqu'ils feront l'épicerie, afin de compenser la hausse de leurs dépenses d'énergie.
Dans son rapport, l'économiste a écrit que les ménages à faible et à moyen revenu seraient les plus éprouvés par la hausse des prix à la pompe, l'énergie constituant une part plus importante de leurs dépenses globales.