La CSN s’adressera au cours des prochains jours à la Cour supérieure afin d’obtenir «réparation» pour les 260 employés congédiés, «dont l’usine a été fermée lors de manœuvres pour le moins obscures», soutient le syndicat.
Selon une entente survenue en juin 1998 entre les parties, «AbitibiBowater avait l'obligation de maintenir l'usine de Donnacona en opération jusqu'au 30 avril 2011», explique Claudette Carbonneau, présidente de la CSN.
Elle ajoute que «les manigances ignobles des derniers temps entre la compagnie et le gouvernement du Québec pour fermer Donnacona en faveur d'autres usines ne peuvent servir à faire disparaître par magie les obligations d'AbitibiBowater».
La CSN soutient que l’entreprise avait reçu un financement de 35,8 millions de dollars du gouvernement en juin 2008 via la Société de développement industriel (devenue Investissement Québec) pour construire une nouvelle machine à papier.
Selon la CSN, les salariés avaient alors accepté des concessions à leurs conditions de travail en échange de l’engagement de l’entreprise à assurer la pérennité de 450 emplois pendant vingt ans grâce à ce nouvel investissement.