Elle avait une capacité de production annuelle de 300 000 tonnes de pâte kraft de résineux et employait environ 425 personnes.
La scierie avait pour sa part suspendu ses activités en 2006 et employait alors environ 140 personnes.
Dans un communiqué, l'entreprise a soutenu avoir étudié de "nombreuses solutions", au cours des trois dernières années, pour sauver l'usine de pâte. La dégradation du marché mondial de la pâte "met fin à l'espoir de relancer des activités rentables à Lebel-sur-Quévillon", a indiqué Domtar.
Pour justifier la fermeture définitive de la scierie, le premier vice-président aux produits forestiers chez Domtar, Jean-François Mérette, a invoqué la détérioration du marché immobilier américain et la "réduction de la possibilité forestière au Québec", qui découle de l'application du rapport de l'ex-commissaire Guy Coulombe.
Mais c'est surtout une décision gouvernementale qui a rendu quasi inévitable la fermeture définitive de la scierie de Lebel-sur-Quévillon. En mai, Québec a acquiescé à la demande de l'entreprise de transférer des droits de coupe de bois de bois de Lebel-sur-Quévillon aux scieries de Domtar à Matagami, dans le Nord-du-Québec, et à Val-d'Or, en Abitibi.
Domtar voit dans ce plan de consolidation une façon "de mieux protéger les emplois" de Matagami et de Val-d'Or et de "tenter de remettre ces scieries sur la voie de la rentabilité".