Selon un document soumis à la Securities and Exchange Commission (SEC), le gendarme des marchés boursiers aux États-Unis, Abitibi veut céder sa participation de 60% dans la centrale à Hydro-Québec, alors qu’Alcoa conserverait sa part de 40%.
Par la suite, la société d’État et le producteur d’aluminium créeraient une coentreprise chargée d’administrer la centrale.
«Ce qui est déposé devant la Cour, c’est la signature d’un accord pour la vente de notre participation dans la Compagnie hydroélectrique Manicouagan. L’entreprise avait annoncé une entente de principe sur la vente de cette centrale le 13 mars dernier», précise Pierre Choquette, directeur, relations gouvernementales et affaires publiques chez AbitibiBowater, en entrevue.
Ce dernier explique que les trois parties impliquées se sont entendues pour présenter le dossier aux tribunaux afin d’obtenir les autorisations nécessaires pour conclure la transaction.
Si les tribunaux approuvent l’entente, la vente de la centrale Manicouagan, d’une puissance de 335 mégawatts, serait finalisée vers le 15 octobre, selon le document soumis à la SEC.