Le Web 2.0 est un vaste réservoir d'opinions auquel contribuent plus de 65 % des Canadiens. S'il est bénin d'écrire qu'un film était ennuyeux ou qu'un tout-compris à Punta Cana était défraîchi, certains commentaires plus acerbes peuvent être lourds de conséquence. Les poursuites contre les blogueurs et les utilisateurs de réseaux sociaux ou de Twitter sont fortement en hausse aux États-Unis. Et on observe aussi ce phénomène au Canada.
Pourtant, selon un sondage de TD Assurance, plus du quart des Canadiens croient qu'ils n'ont aucune responsabilité légale quant à leurs commentaires en ligne. Or, les polices d'assurance habitation qui incluent une couverture de responsabilité civile ne couvrent pas la publication de propos diffamatoires.
La compagnie d'assurance qui a commandité le sondage conseille qu'avant de publier un brûlot en ligne, on doit se demander si on le publierait dans un journal. Cela dépasse vos forces ? Le même assureur propose une assurance responsabilité civile complémentaire qui couvrira la diffamation et la calomnie.