Thomson Reuters a annoncé mardi qu'il supprimerait 3200 emplois à temps plein d'ici 2020, soit 12% de sa main-d'oeuvre mondiale.
Le groupe de presse et d'information a fait cette annonce à l'occasion de sa journée des investisseurs, à Toronto.
Les dirigeants de Thomson Reuters ont précisé que cette décision s'inscrivait dans un plan plus vaste visant à réduire davantage les dépenses de l'entreprise au cours des deux prochaines années.
La société emploie actuellement environ 27 000 personnes dans le monde. À la suite des compressions, elle emploiera environ 23 800 personnes.
Thomson Reuters a également l'intention de fermer 52 de ses bureaux dans le monde d'ici à 2020, faisant passer leur nombre de 185 à 133.
Un porte-parole de Thomson Reuters, Dave Moran, a indiqué que l'impact des suppressions d'emplois au Canada serait «minime», mais n'a pas été en mesure de fournir d'autres détails.
En octobre, Thomson Reuters a finalisé la vente d'une participation majoritaire à 55% dans ses activités de finance et de risque à un groupe dirigé par la société de capital-investissement Blackstone et par l'Office d'investissement du Régime de pensions du Canada (OIRPC). La transaction évaluait ces activités à environ 20 milliards $US et a valu à Thomson Reuters environ 17 milliards $ US en espèces.
Thomson Reuters conserve une participation de 45% dans les activités de finance et de risque, qui comprennent les activités liées à ses terminaux financiers et sont désormais exploitées sous le nom de Refinitiv.