Une soixantaine de travailleurs du quotidien montréalais anglophone The Gazette ont été mis en lock-out par leur employeur, dimanche soir.
Représentés par le syndicat des Teamsters, ces travailleurs se disent toujours prêts à poursuivre le processus de négociation, entamé il y a trois mois. Des ententes de principe ont d'ailleurs été conclues avec quatre autres unités.
Les travailleurs visés par ce lock-out sont ceux affectés à l'expédition et à la fabrication de plaques. À leur arrivée pour leur quart de soir, dimanche, ils se sont vus refuser l'accès à leurs postes.
Denis Fournier, négociateur au syndicat des Teamsters, déplore cette décision de l'employeur. Les points en litige portent sur la dotation de personnel, les heures de travail et le paiement des heures supplémentaires.
Des syndiqués manifestent devant des locaux du journal, brandissant des pancartes.
Parallèlement à cette impasse, le syndicat a accueilli favorablement l'entente intervenue entre The Gazette et d'autres travailleurs, où une clause garantit que l'employeur ne fera pas appel à la sous-traitance pour l'impression du journal, et ce, pour les trois prochaines années.
De son côté, la direction du journal précise qu'elle souhaite effectuer un effort de rationalisation d'environ 2 millions $ en raison de la baisse du tirage.