«L'attitude patronale depuis le début des négociations laissait présager qu'il agirait ainsi. Sa position est exactement la même que celle du début du processus, en octobre dernier», dit Raynald Leblanc, président du Syndicat des travailleurs de l'information du Journal de Montréal, affilié à la Fédération nationale des communications (STIJM-CSN).
La direction du Journal de Montréal, entité du groupe Quebecor Media, réclame plusieurs changements à la convention collective, dont :
- la mise à pied d'environ 75 employés,
- l'augmentation de la semaine de travail de 25% sans rémunération,
- une réduction de 20% des avantages sociaux pour tous.
«De plus, les demandes de l’employeur mettent en danger le métier de journaliste avec un plan de convergence illimitée», ajoute M. Leblanc.
Au cours de la fin de semaine, le comité de mobilisation sera à pied d'oeuvre pour établir la prochaine stratégie des employés syndiqués du Journal de Montréal.