L’ex-magna de la presse Conrad Black est de retour en cour aujourd’hui à Chicago pour recevoir de la juge Amy St. Eve l'ensemble des conditions de sa libération qui a lui été accordée moyennant une caution de deux millions $ US.
L’enjeu principal pour Conrad Black est de savoir s'il peut se rendre à Toronto comme il le souhaite.
En entrevue au Globe and Mail, Conrad Black s'est dit heureux d'être de retour à sa maison de Palm Beach et a exprimé son intention de persévérer dans sa guerre contre les procureurs des États-Unis.
Lord Black affichait même un certain optimisme lors de sa première journée complète de liberté depuis qu'il a été libéré sous caution d'une prison de Floride, mercredi après-midi. Il a mentionné qu'il profitait de son nouvel environnement, ajoutant qu'il préférerait pouvoir retourner à Toronto.
Une lutte à finir
Conrad Black entend bien faire renverser les condamnations pour fraude et entrave à la justice à son égard, mais d'autres démêlés se préparent.
L'entreprise torontoise de presse qu'il il contrôlait autrefois Hollinger Inc lui réclame plus de 700 millions $.
De plus, la Commission des valeurs mobilières des États-Unis lui reproche d'avoir fourni des documents faux et erronés.
Lord Black doit aussi régler ses problèmes avec le fisc américain qui lui réclame environ 70 millions $ en impôts et pénalités.
Selon La Presse Canadienne.