Quebecor et son président Pierre Karl Péladeau en sont venus à une entente hors cour avec la Société Radio-Canada et Sylvain Lafrance, vice-président principal de Radio-Canada, dans le cadre du procès intenté contre le radiodiffuseur public et son dirigeant.
En janvier 2007, lors d'un entretien avec un journaliste du quotidien Le Devoir, M. Lafrance avait qualifié de « voyou » M. Péladeau après que Vidéotron, une propriété de Quebecor, ait cessé ses contributions mensuelles au Fonds canadien de télévision.
Un premier procès a eu lieu en novembre dernier, lors duquel le juge Claude Larouche a du se récuser pour manque d'impartialité.
Radio-Canada et M. Lafrance affirment dans un communiqué qu'ils n'ont jamais voulu laisser sous-entendre que « le comportement de M. Péladeau ou celui des compagnies impliquées était illégal, ni de qualifier de façon négative les mœurs ou la moralité de monsieur Péladeau. »
Radio-Canada et M. Lafrance se disent « désolés » si ces termes ont pu offenser ou être considérés comme offensants par M. Péladeau et sa famille.
Les parties ont convenu de ne pas commenter davantage la situation dans les médias.