L'ancien magnat de la presse Conrad Black a affirmé au magazine américain Vanity Fair qu'il a gagné le respect de "types de la mafia" et autres "gentils garçons" en prison.
M. Black, né au Canada, en rajoute et accuse un autre magnat des médias d'avoir lancé la rumeur qui l'a conduit au pénitencier.
L'ancien dirigeant de Hollinger s'est vidé le coeur pour une première fois en entrevue depuis qu'un tribunal a ordonné son retour en prison. L'article intégral du Vanity Fair sera publié dans l'édition qui sera en kiosque au mois d'octobre.
M. Black y lance également qu'il peut "vivre avec 80 millions $" _ laissant ainsi entendre que c'est là le montant des actifs qu'il lui reste. Sa fortune a déjà été estimée bien supérieure à cette somme.
L'ex-magnat se fait "humble" et pourfend les médias canadiens pour avoir prédit qu'il serait agressé en prison.
Il accuse par ailleurs un autre géant du milieu, le fondateur de News Corp. Rupert Murdoch, d'avoir ébruité la rumeur selon laquelle M. Black volait sa compagnie pour assurer le maintien de son train de vie.
M. Black doit retourner en prison le 6 septembre pour y purger une peine supplémentaire de 13 mois pour fraude et obstruction à la justice. Ces chefs d'accusation sont, selon lui, absurdes.