Bell Canada compte annoncer ces prochaines semaines la mise en oeuvre d'un projet de deux ans qui permettra à certaines régions rurales et éloignées du Canada d'avoir accès au sans-fil.
Le président et chef de la direction de BCE et de Bell, George Cope, a affirmé lundi que le déploiement initial avait débuté et devrait être complété d'ici à la fin de 2015, alors que près de 97 pour cent des Canadiens auront accès au spectre sans fil.
BCE (TSX:BCE), la maison mère de Bell, a dépensé 565,7 millions $ pour mettre la main sur 31 licences, dans le cadre de la vente aux enchères du spectre de 700 mégahertz qui a permis au gouvernement fédéral d'obtenir une somme record de 5,27 milliards $.
Lors d'une allocution prononcée en présence de membres du Cercle canadien de Montréal, M. Cope a indiqué que BCE avait investi 16 milliards $ au cours des cinq dernières années et comptait dépenser une somme additionnelle de 17,5 milliards $ lors des cinq prochaines afin d'améliorer son réseau.
M. Cope a affirmé que la croissance de l'industrie canadienne du sans-fil avait été ralentie par l'élimination des contrats d'une durée de trois ans, qui s'est traduite par une augmentation des paiements pour les combinés en divisant les prix par rapport à une période de temps plus courte.
Il s'est cependant dit optimiste quant à l'industrie du sans-fil parce que les revenus ont quand même augmenté de quatre à cinq pour cent et que la nouvelle technologie LTE va accélérer l'expansion à venir.
Par ailleurs, M. Cope a estimé que la société rivale québécoise Vidéotron (TSX:QBR.B) et les concurrents étrangers n'avaient pas besoin d'un traitement spécial ou d'un soutien financier pour mettre en place leurs réseaux sans fil à l'échelle nationale.
À la Bourse de Toronto, le titre de BCE a cédé cinq cents pour clôturer à 50,05 $.