Bell affirme appuyer l'option des choix à l'unité pour toutes les chaînes de télévision non comprises dans des forfaits de base, mais elle dit croire que des modifications devraient être apportées pour assurer la viabilité à long terme de la programmation locale.
Dans un communiqué émis vendredi, Bell a indiqué que les consommateurs canadiens «ne devraient pas avoir à payer pour des chaînes qu'ils ne veulent pas, uniquement pour obtenir celles qu'ils désirent».
Toutefois, l'entreprise, qui appartient au géant des télécommunications BCE, a également proposé de convertir les stations de télévision locales traditionnelles en «services spécialisés locaux».
Bell a affirmé que ces chaînes seraient encore assujetties aux exigences en matière de programmation locale, mais qu'elles pourraient facturer des frais de gros aux distributeurs, sous réserve de la réglementation actuelle du Conseil de la radiodiffusion et des télécommunications canadiennes (CRTC) relative à la distribution obligatoire et aux règlements applicables à la radiodiffusion locale.
Bell a ajouté que les revenus combinés de la publicité et des tarifs de gros soutiendraient la stabilité et la viabilité futures de la programmation locale.
Le CRTC a mis un terme vendredi à un processus d'interventions dans le cadre duquel il a recueilli les commentaires de particuliers et de gens de l'industrie au sujet de l'option des choix à l'unité.