Bombardier a annoncé ce matin la suppression de quelque 1 200 emplois dans sa division ferroviaire.
Bombardier a notamment précisé qu'elle fermerait son usine de Aachen, en Allemagne, dont les effectifs s'élèvent à quelque 400 salariés.
«La réduction du personnel direct et indirect d'environ 1200 employés à l'échelle mondiale» inclut les effectifs de cette usine en Allemagne, précise Bombardier.
Au cours d'une téléconférence, le président et chef de la direction de Bombardier, Pierre Beaudoin, a déclaré que les autre mises à pied auront lieu partout, y compris en Amérique du Nord.
La direction a par contre refusé de donner plus de précisions au sujets des usines qui seront touchées. Au total, l'entreprise emploie quelque 70 000 personnes, dont la moitié dans sa division transport. «Considérant la masse d'employés que nous comptons dans cette division, ces mises à pied ne se feront pas beaucoup sentir.»
Bombardier évalue que cette décision entraînera une charge de restructuration au cours du prochain trimestre d'un maximum de 150M$US.
Pour la période de trois mois terminée fin septembre, la montréalaise a réalisé un bénéfice net de 212 M$ US ou 0,12 $ par action, contre 192 M$ US ou 0,11 $ l’action au même trimestre il y a un an. Les analystes prévoyaient un bénéfice de 0,11$ par action.
Les revenus ont totalisé 4,3 G$US, comparativement à 4,6 G$ US pour la période correspondante de l'exercice précédent. Les recettes de Bombardier Transport ont totalisé 2,1 G$ US, comparativement à 2,3 milliards $ pour le trimestre correspondant de l'exercice précédent. Le carnet de commandes de cette division totalise 32,5 G$ US, en regard de 31,9 G$ US au 31 décembre dernier.
En mi-séance, à la Bourse de Toronto, l'action de Bombardier se négociait à 3,47$, en baisse de 0,14$ ou 3,88%.
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