Le marché immobilier canadien est en train d'atteindre ses limites et il pourrait trébucher faute de modération, affirme la Banque de Montréal.
La banque observe que le marché immobilier du pays, en ébullition, ne se trouve pas encore en terrain dangereux, en matière de prix, mais qu'il s'en approche.
Et à moins que les différents acteurs ne fassent preuve de modération en ce qui a trait aux ventes et aux prix, le marché pourrait se diriger vers une sérieuse correction, prévient l'institution bancaire dans un rapport devant être rendu public vendredi.
Bien qu'aucune correction significative ne soit pour le moment attendue à la grandeur du pays, le risque qu'une telle chose se produise pourrait augmenter, en particulier dans certaines régions, si les prix continuent d'être supérieurs aux revenus ou encore si les taux d'intérêt se mettent à augmenter rapidement, selon Sal Guatieri, économiste de la banque.
M. Guatieri fait remarquer qu'à la suite d'une période de ralentissement, l'été dernier, les prix des résidences ont rebondi et ils n'ont pas cessé d'augmenter depuis.
En moyenne, les prix des résidences ont progressé de cinq pour cent au cours de la dernière année jusqu'en janvier. Ils sont maintenant de 10 pour cent plus élevés que leur niveau d'avant la récession, alors qu'ils avaient déjà atteint un sommet.