La Banque Royale a émis un avertissement lundi concernant l'endettement des ménages et la surchauffe du secteur immobilier.
La consommation des ménages, incluant l'immobilier, a soutenu la reprise au pays depuis la récession, ont souligné les économistes de la RBC.
Mais ce secteur de l'économie atteint ses limites, les dettes des ménages s'élevant à un sommet record de 150,8 pour cent du revenu disponible, ont-il précisé.
Cela rend l'économie canadienne encore plus vulnérable aux éléments venant de l'extérieur, comme la croissance mondiale au ralenti et la crise financière européenne.
Même un atterrissage en douceur du secteur immobilier -une baisse des prix de 10 pour cent- pourrait se traduire par la soustraction d'un point de pourcentage à la croissance économique dans l'avenir, a soutenu la banque.
Néanmoins, l'institution affirme qu'une baisse marquée des prix des maisons n'est pas l'avenue la plus probable, étant donné que la Banque du Canada devrait garder ses taux d'intérêt à un faible niveau l'année prochaine.
La Banque Royale indique que si les risques ne se matérialisent pas, l'année prochaine ressemblera grandement à 2011, avec une croissance modeste de 2,5 pour cent.