Le président de la FTQ, Michel Arsenault, condamne tout "taxage" ou geste d'intimidation sur les chantiers de construction, mais ne voit pas la nécessité de modifier le système de placement des ouvriers sur les chantiers.
BLOGUE : Pour une mise en tutelle de la FTQ-Construction
En entrevue vendredi, le président de la plus importante centrale syndicale du Québec a dit déplorer tout geste d'intimidation ou de menaces, comme ce qui a été rapporté par certains médias.
Il demande cependant à ce que les gens visés aient le droit de se défendre et qu'ils ne soient pas considérés comme coupables avant même d'avoir été entendus.
Par ailleurs, M. Arsenault ne croit pas que le système de placement des ouvriers par les syndicats doive être aboli ou changé. Selon lui, c'est ce qui permet aux ouvriers d'avoir un nombre suffisant d'heures sur les chantiers. Il rappelle qu'un entrepreneur qui le désire peut aussi garder ses propres travailleurs.
Quant au cas particulier des chantiers de la Côte-Nord, il explique que si ce sont principalement des ouvriers de la FTQ-Construction qui y travaillent, c'est que la convention prévoit que les employeurs doivent privilégier la main-d'oeuvre locale. Or, c'est la FTQ-Construction qui représente la grande majorité des ouvriers dans cette région.