Les principaux marchés de l'habitation du Canada ont continué à démontrer une "résistance exceptionnelle" depuis le début de l'année, ce qui met la table pour un printemps occupé, a indiqué jeudi une importante firme immobilière canadienne.
Dans son rapport sur les tendances du marché, Re/Max rapporte que 12 des 15 marchés canadiens, soit 80 pour cent, ont connu en janvier et février une hausse de leurs ventes supérieure à celle de l'an dernier au même moment.
Plus de la moitié des villes rapportent une hausse de plus de 10 pour cent. La forte demande et une offre réduite mettent la table pour un printemps chaud en 2012, prévient Re/Max.
La firme explique que les faibles taux d'intérêt, jumelés à la forte confiance des consommateurs et à un hiver doux, ont contribué à cette situation, en ouvrant la porte à un début hâtif de la saison printannière.
Re/Max a déterminé que le prix de vente moyen a augmenté dans 14 marchés sur 15 en janvier et février. Toutefois, cette poussée a été modeste et seulement trois marchés Toronto, Winnipeg et Saint-Jean de Terre-Neuve ont connu des améliorations de 10 pour cent et plus.
Des guerres de prix ont aussi éclaté dans plusieurs villes, en raison d'une pénurie de maisons accessibles aux premiers acheteurs.