Le marché immobilier dégringole bel et bien. Selon la Fédération des chambres immobilières du Québec (FCIQ), 18 939 propriétés résidentielles ont été vendues au Québec au premier trimestre de 2013, ce qui représente une baisse de 16 % par rapport au même trimestre de 2012.
La baisse des ventes a été généralisée à toutes les régions métropolitaines et à la grande majorité des plus petits centres urbains de la province. Les agglomérations de Sept-Îles (-36 %), de Val-d'Or (-27 %) et de Drummondville (-28 %) ont connu les diminutions de ventes les plus prononcées.
Des baisses marquées ont aussi été remarquées à Gatineau (-19%), à Montréal (-18%), à Québec (-18%), Saguenay (-15%) et Sherbrooke (-15%).
Seules les agglomérations de Rouyn-Noranda (+25 %), de Salaberry-de-Valleyfield (+6 %) et de Shawinigan (+6 %) ont déjoué la tendance en affichant des augmentations.
Faible hausse des prix
À l'échelle de la province, le prix médian des unifamiliales a atteint 225 000 $, soit seulement 1 000 $ de plus que lors du premier trimestre de 2012. Les croissances de prix les plus marquées, pour l'unifamiliale, ont été enregistrées dans les agglomérations de Val-d'Or (+15 %), Saint-Lin-Laurentides (+8 %) et Saint-Hyacinthe (+8 %).
Dans la région de Montréal, le prix médian n’a augmenté que de 1% depuis un an, alors qu'il n'a augmenté que de 2% dans la région de Québec. Pour leur part, les régions de Sherbrooke et Trois-Rivières ont vu les prix baisser respectivement de 2% et 3% par rapport à la même période il y a un an.
Du côté de la copropriété, le prix médian provincial s'est élevé à 208 000 $ au premier trimestre de 2013, en hausse de 1 % par rapport à la même période un an auparavant.
Hausse des inscriptions et délais de vente
Le nombre de propriétés offertes était en hausse pour un 12e trimestre consécutif, avec en moyenne 70 239 propriétés inscrites au premier trimestre de 2013, une augmentation de 7 % par rapport à la même période l'année dernière.
« La hausse de l'offre et la diminution des ventes ont entraîné, dans la plupart des centres urbains, une détente des conditions de marché, ce qui a ralenti la progression des prix et allongé les délais de vente moyens » affirme Paul Cardinal, directeur du service analyse de marché à la FCIQ.