Plus de 10% de la population des Laurentides, une région touristique aux prises avec une forte pression inflationniste, estiment payer trop cher pour se loger.
C’est du moins ce que révèlent les résultats d’un sondage réalisé par Léger Marketing dans 150 municipalités du Québec, à la demande d’Hebdos Québec, l’Association des journaux locaux du Québec. Près de 30 000 Québécois adultes ont été interviewé dans le cadre de ce sondage, réalisé entre le 30 avril et 29 juin dernier.
On y apprend entre autres qu’après la ville de Gaspé (15%), c’est dans la grande région des Laurentides, que la population semble la plus insatisfaite du prix qu’elle a dû débourser pour faire l’acquisiton de leur résidence.
Les population des territoires de Sainte-Agathe-des-Monts/Val-David, Saint-Sauveur/Ste-Adèle et Mont-Laurier figurent dans le top cinq des population au Québec estimant avoir acheté leur habitation trop chère par rapport à leurs moyens financiers réels.
C’est le cas de 12% des répondants de Ste-Agathe-des-Monts/Val-David qui se classe deuxième au palmarès des municipalité sur cette question, sur un total de 150.
C’est aussi le cas des populations de localités de St-Sauveur/Ste-Adèle (4e) et de Mont-Laurier (5e). Chacun des deux territoires affiche un taux de 10% de la population estimant faire face à des mensualités trop élevées par rapport à leurs moyens financiers.
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Des prix qui grimpent
Au troisième trimestre, soit entre juillet et septembre, le prix médian d’une maison unifamiliale a enregistré une hausse de 16% à Saint-Adèle (212 000$), de 9% à Saint-Agathe-de-Monts (205 000$), et de 5% à Saint-Sauveur (229 750$).
Soulignons aussi qu’après la région de Montréal, c’est à Saint-Sauveur que le prix médian des résidences unifamiliales est le plus élevé dans la province.
Dans l’ensemble des Laurentides, durant le même trimestre, le prix médian d’une résidence unifamiliale s’élevait à 214 500$, et à 172 000$ pour une unité de condominium, selon les dernières données de la Chambre immobilière des Laurentides.
Plus à l’aise à Québec
Les répondants apparemment les plus à l’aise financièrement en ce qui a trait à leur habitation vivent sur les territoires de Lévis, de Québec/Saint-Roch et Limoilou.
À Lévis, seulement 1% des répondants estiment payer trop cher pour se loger comparativement à leurs moyens financiers, alors que sur le territoire de Québec, Saint-Roch et Limoilou, 0% de la population en pense de même.
La marge d’erreur statistique des résulats de ce sondage, mené dans toutes les régions du Québec est de 0,58%, 19 fois sur 20.
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