Le fondateur de Facebook Mark Zuckerberg a obtenu du financement hypothécaire pour une bouchée de pain. Le milliardaire a conclu une entente de refinancement hypothécaire de 5,95 M$ US avec un taux ajustable de 1,05%, rapporte l’agence de presse Bloomberg.
Autrement dit, le célèbre ancien étudiant de l’université Harvard a pu emprunter à un taux inférieur à l’inflation.
Outre le potinage, ce fait divers évoque une réalité qui touche tous les particuliers américains. Les taux d’intérêt hypothécaires sont à un creux historique. Le coût de l’emprunt peut être encore plus réduit si l’emprunteur est prêt à prendre une hypothèque à taux variable, comme le fait M. Zuckerberg.
Une augmentation brusque des taux d’intérêt semble improbable alors que l’économie mondiale montre des signes de faiblesse et que la Réserve fédérale prévoit maintenir son taux à un creux d’ici la fin de l’année 2014.
Généralement, les spécialistes de la finance personnelle au Québec penchent davantage pour les taux fixes alors qu’on voit mal comment les taux pourraient descendre plus bas.
Autre question intéressante soulevée par Bloomberg, pourquoi un milliardaire prendrait-il une hypothèque sur une propriété de « seulement » 7 M $US ?
Les gens fortunés choisissent généralement de contracter une hypothèque plutôt que payer comptant, selon les intervenants contactés. Les particuliers fortunés préféreraient réserver leurs liquidités pour les investir ailleurs. En raison des faibles taux d’intérêt, ceux-ci font le pari que leurs investissements généreront davantage que le coût de l’emprunt.