La présidente de la Société canadienne d’hypothèques et de logement tire sa révérence. Karen Kinsley vient de signer pour la dernière fois le rapport annuel de l’organisme fédéral.
«La SCHL a été mon second chez-moi pendant 25 ans, et les mots me manquent pour exprimer à quel point je suis fière de nos réalisations», écrit Karen Kinsley dans le mot de la présidente, dans le rapport annuel.
En poste pendant dix ans, la gestionnaire a vu sa Société se transformer d’année en année, surtout après la dernière crise financière. Le ministre des Finances, Jim Flaherty, a notamment placé les activités de la SCHL sous la supervision des autorités réglementaires et a resserré les règles pour que les prêts hypothécaires soient assurables par l’organisme.
Le gouvernement a annoncé la semaine dernière qu’il confiait la présidence du conseil d’administration de la Société à Robert P. Kelly, ancien pdg de la Bank of New York Mellon de 2007 à 2011.
Moins de prêts assurés
Moins de prêts assurés
En 2012, la SCHL a assuré 386 222 prêts, pour un volume de 66 G$, bien moins que les 106 G$ assurés l’an dernier et les 94,5 G$ que l’organisme prévoyait assurer cette année.
L’écart est largement attribuable à une réduction du volume de financements à ratio prêt/valeur élevé pour les propriétaires occupants, après les changements qu’a apportés Ottawa à la réglementation.
Selon son dernier rapport annuel, la valeur des contrats hypothécaires assurés est restée stable, à 566 G$, comparée à 567 G$ en 2011. La proportion propriétés incluses dans le portefeuille d’assurance prêt hypothécaire est elle aussi restée stable, à 45 %.