Le président du Conseil du trésor Sam Hamad a confirmé jeudi qu'il renonçait temporairement à son poste et à ses privilèges de ministre, le temps que le Commissaire à l'éthique mène son enquête sur les allégations à son sujet.
Le ministre a fait une brève déclaration aux médias, mais n'a pas voulu répondre aux questions, affirmant qu'il préférait collaborer à l'enquête du Commissaire.
M. Hamad est revenu mercredi de son bref voyage en Floride - un voyage qui avait suscité la grogne alors qu'il était l'objet d'allégations concernant le financement de l'entreprise Premier Tech et du financement politique versé par Marc-Yvan Côté, un ancien ministre libéral, ancien vice-président de la firme de génie Roche et qui a été banni du Parti libéral du Canada à cause de son rôle dans le financement occulte de ce parti.
Le ministre Hamad a martelé une fois de plus qu'il n'avait rien à se reprocher. Il a affirmé avoir quitté pour la Floride en plein coeur de la tempête parce qu'il était en colère et que cette colère a été un mauvais guide dans sa prise de décision.
Il renonce donc à ses privilèges de ministre, à savoir un garde du corps, une limousine et une prime. Il demeure député libéral de Louis-Hébert, dans la région de Québec.